Pour les familles
Avant 2017
L’État doit permettre à chacun de vivre sa vie de couple et ses responsabilités parentales. Les familles sont de plus en plus diverses et leur reconnaissance progresse. Toutefois, l’égalité reconnue dans la loi n’est pas entière alors même qu’elle suscite de très fortes tensions dans la société.
Nos convictions
Chaque famille doit avoir les moyens de s’épanouir dans une société qui les soutient. Ce quinquennat est marqué par la reconnaissance des droits des familles, de toutes les familles.
Chaque parent, chaque enfant, chaque famille doit être accompagné.
Aucun enfant ne devrait avoir à connaître la violence. Nous nous sommes engagés pour la protection
des enfants de tous types de violences.
Ce que nous avons fait
Plus de droits :
• En 2017, le conjoint n’avait droit qu’à 11 jours de congés. Nous avons allongé le congé paternité à 28 jours avec une période obligatoire de 7 jours immédiatement après la naissance. Un doublement qui s’applique à tous : salariés, agents publics, indépendants et non-salariés agricoles. Une bonne nouvelle pour les conjoints pour profiter de leur enfant et mieux équilibrer vie personnelle et vie professionnelle. Une bonne nouvelle pour l’égalité femmes-hommes en permettant un plus grand engagement du père dès les premiers jours.
• En 2017, les parents adoptant n’avaient que 10 semaines de congés. Ils ont désormais 16 semaines pour accueillir leur enfant. Depuis sa création il y a 20 ans, c’est la première fois que ce congé a été allongé.
• En 2017, les femmes n’étaient pas protégées de la même manière durant leur grossesse. Les travailleuses indépendantes bénéficiaient de 74 jours de congé maternité indemnisés, contre 112 pour les salariées : nous avons donné le même congé à toutes. De même, 40 % des exploitantes agricoles ne percevaient pas d’allocation de remplacement maternité : pour remédier à ces situations, nous avons mis en place un congé maternité indemnisé.
• En 2017, la PMA n’était pas ouverte à toutes. Désormais, toutes les femmes, en couple avec un homme, en couple avec une femme ou célibataires peuvent fonder une famille.
• En 2017, il n’était pas possible d’adopter sans être marié. Nous avons facilité l’adoption dans l’intérêt des enfants et des parents. Désormais, les couples de plus de 26 ans, mariés, pacsés ou concubins vivant en commun depuis 1 an peuvent concrétiser leur projet d’adoption.
Plus d’accompagnement
• En 2017, les jeunes parents étaient trop souvent laissés seuls face à ce nouveau rôle, 30% des femmes françaises étaient touchées par la dépression post-partum. C’est pour y mettre fin que nous avons concentré l’attention et les moyens sur les 1 000 premiers jours de la vie de l’enfant, période fondatrice pour toutes les familles. Le parcours 1 000 jours pour toutes les familles c’est une offre de services universelle adaptée aux attentes de toutes les familles :
Avant la naissance : un entretien précoce obligatoire dès le 4ème mois de grossesse.
Des parcours adaptés en cas de naissance prématurée ou d’hospitalisation d’un nouveau-né : congé de 30 jours pour le conjoint, développement de l’hospitalisation à domicile, entrée en scolarisation adaptée.
• La création d’un service public des pensions alimentaires permet de garantir le versement des pensions même en cas d’impayés qui empoisonnent la vie des conjoints.
Plus de protection
• Pour lutter contre toutes les violences faites aux enfants : lancement du premier plan national de lutte contre la prostitution des mineurs, mise en place d’une Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants pour recueillir les témoignages, mieux comprendre le phénomène, et formuler de nouvelles recommandations, lutte contre la pédo-criminalité avec un contrôle systématique des antécédents judiciaires des adultes en contact avec des enfants, caractérisation spécifique du crime de viol incestueux sur mineur dans le code pénal, création du crime de sextorsion et extension de la durée de prescription des crimes sexuels contre mineurs à 30 ans à compter de la majorité, amélioration du recueil de la parole des enfants victimes avec la création de 100 unités d’accueil enfance en danger (UAPED) à horizon fin 2022, création de parcours de soins spécialisés et gradués pour les enfants victimes de violences, interdiction des violences éducatives ordinaires.
• Pour améliorer le quotidien et la sécurité des enfants de l’Aide Sociale à l’Enfance : interdiction de séparer les fratries, renforcement de la sécurité des enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance (normes, référent violences, base nationale des agréments), revalorisation du métier d’assistant familial, soutien financier de l’État aux départements de 5 millions d’euros pour mettre fin à l’hébergement des enfants de l’ASE dans les hôtels.