Doublement de la présence des forces de l’ordre dans les transports 

Mettre en œuvre le doublement de la présence des forces de l’ordre dans les transports aux moments critiques et le triplement de l’amende contre le harcèlement de rue, pour la sécurité des femmes. 

  • 43% des faits de violences graves à l’encontre des femmes se déroulent dans les transports en Ile-de-France.
  • 87 % des usagères des transports en commun déclarent avoir déjà été victimes de harcèlement sexiste, de harcèlement sexuel, d’agressions sexuelles ou de viols dans les transports en commun.

Nous poursuivrons notre action déterminée pour lutter contre le harcèlement :

  • En matière d’outrage sexiste, la France a été pionnière en pénalisant cette infraction. Mais la persistance de tels faits, notamment dans l’espace public, incite à aggraver cette pénalisation, en qualifiant l’outrage sexiste de délit et en prévoyant que l’amende forfaitaire délictuelle lui sera applicable. 
  • Par ailleurs, les effectifs des forces de sécurité intérieure dans les transports en commun seront doublés, en particulier aux horaires où ces agressions sont le plus souvent constatées. En effet les femmes y sont encore trop souvent victimes d’agressions, notamment dans leurs trajets domicile-travail.

Constituer une force d’action républicaine 

Depuis 2017, nous avons renforcé les effectifs des forces de sécurité intérieure avec 10 000 policiers et gendarmes. La sécurité est renforcée dans les territoires où la délinquance et les nuisances quotidiennes sont plus importantes. 

62 quartiers de reconquête républicaine ont ainsi été créés, avec des renforts d’effectifs supplémentaires. Les effectifs de gendarmerie ont été également renforcés dans 20 départements jugés prioritaires. 

Nous constituerons une Force d’action républicaine composée notamment de forces de sécurité, magistrats, équipes éducatives, pour rétablir en urgence l’ordre dans les quartiers en situation de crise. 

Les forces d’action républicaine visent à apporter une réponse globale aux problèmes causés par l’insécurité dans les quartiers en situation de crise. Les quartiers gangrénés par la délinquance ont besoin de cette réponse globale, inscrite dans la durée et en lien avec les équipes présentes avant et après sur le terrain.

  • La FAR sera mise à disposition des préfets et composée de forces de sécurité, d’équipes éducatives. Des magistrats seront dédiés, dans le territoire concerné, à l’appui de la FAR pour une réponse rapide et efficace. 
  • Les FAR seront déployées à l’issue d’un diagnostic prenant notamment appui sur les chiffres de la délinquance ainsi que sur une analyse des relations et du réseau partenarial.
  • Les FAR répondent parfaitement aux situations dans lesquelles la délinquance est ancrée, parfois depuis de longues années.

Triplement de l’amende pour harcèlement de rue 

Lors de la campagne de 2017, nous sommes allés à la rencontre des Français et des Françaises. Le harcèlement de rue était un sujet qui revenait sans cesse. Pourtant, il était absent du débat public. Il était temps d’agir. 

La loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes a créé en 2018 l’infraction d’outrage sexiste passible d’une amende immédiate de 90 euros (et jusqu’à 1 500 euros en cas de circonstances aggravantes). 

L’outrage sexiste consiste dans « le fait d’imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui, soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante ». 

1 409 infractions pour outrage sexiste ont été enregistrées en 2020. 

Il faut être plus dissuasif, plus efficace, parce que la rue est un espace pour tous les citoyens, pour toutes les citoyennes : Nous triplerons l’amende pour harcèlement de rue pour atteindre 300 euros.

200 nouvelles brigades de Gendarmerie 

Plus de bleu sur le terrain : 200 brigades de gendarmerie nouvelles seront créées, sous la forme d’implantations nouvelles ou de brigades mobiles.

Les brigades mobiles consistent, pour les gendarmes, à « aller vers » les citoyens, notamment ceux qui sont les moins enclins à se déplacer dans une brigade de gendarmerie (jeunes, victimes de violences intrafamiliales, personnes âgées, isolées etc.). 

Ces unités seront équipées de postes mobiles avancés – par exemple des véhicules de grande capacité – qui permettront grâce aux outils numériques de mobilité (tablettes NEO, ordinateurs portables) d’apporter des réponses aux citoyens. 

Plus de gendarmes en ruralité, au plus près de nos concitoyens 

Les départements ayant expérimenté ces nouvelles brigades ont plébiscité ce dispositif qui rapproche les gendarmes de la population, dans des territoires où l’empreinte des services publics est faible ou insuffisante.