Taxe carbone 

L’objectif : prévenir les fuites de carbone et inciter les pays partenaires à mettre en place des politiques de tarification du carbone pour lutter contre le changement climatique. 

Entrainée par la France, l’Union européenne a adopté l’objectif de neutralité carbone et, dans le cadre du Green Deal, concrétise des avancées attendues pour certaines depuis plus de vingt ans, comme la mise en place d’une taxe carbone aux frontières européennes longtemps évoquée jamais discutée. 

Parce que la société doit converger vers un agenda de solutions, nous proposons l’équité, avec l’aboutissement de la taxe carbone aux frontières européennes, afin d’assurer que la concurrence soit juste et créer des ressources propres pour l’Union européenne. 

Le MACF permettra de prévenir la délocalisation et l’augmentation des importations de produits à plus haute intensité de carbone.

Le MACF vise donc les importations de produits à plus haute intensité de carbone afin d’éviter que les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre consentis par l’Union européenne ne soient neutralisés par l’importation de produits fabriqués dans des pays tiers, dont les politiques de lutte contre le changement climatique sont moins ambitieuses que celles de l’UE.

Les produits issus de cinq secteurs seront couverts : ciment, aluminium, engrais, production d’énergie électrique, fer et acier. 

Le MACF est conçu pour fonctionner parallèlement au système d’échange de quotas d’émission qui existe dans l’UE.

Le MACF remplacera progressivement les mécanismes destinés à faire face au risque de fuite de carbone, en particulier l’allocation de quotas à titre gratuit dans le cadre du SEQE. 

Force spécialisée d’intervention aux frontières

Il ne peut y avoir de libre circulation en Europe sans maîtrise des frontières. C’est une question de sécurité (voir attentat à la cathédrale de Nice, commis par un ressortissant tunisien entré illégalement en Italie) et de contrôle des flux migratoires (voir menaces hybrides depuis la Biélorussie). C’est une affaire européenne ET nationale : il faut contrôler et maîtriser les frontières extérieures ET intérieures, dans le respect du principe de libre circulation.

Sur le plan européen : Nous continuerons de soutenir le développement de Frontex.

Sur le plan intérieur : Nous créerons une force d’intervention aux frontières coordonnant des compétences aujourd’hui dispersées (police aux frontières, gendarmerie douanes, forces mobiles, Sentinelle).

Il est primordial d’unir les forces et fusionner tous les services concernés. Cette force permettra une coordination stratégique et opérationnelle aux frontières. 

Un état-major des frontières permettra des opérations coordonnées sur chacune de nos frontières intérieures à l’espace Schengen (Italie, Espagne, Belgique/Allemagne) et sur notre frontière extérieure avec le Royaume-Uni. La mutualisation des moyens agissant aux frontières, sous un commandement unique, constitue une recommandation récurrente de l’Union européenne dans ses évaluations Schengen de la France. 

Cette force des frontières est une garantie pour les citoyens de plus de justice et de sécurité, d’un cadre de vie tranquille, moins soumis aux occupations illégales de l’espace public, comme c’est le cas à Calais ou dans certains endroits de Paris. Par un meilleur contrôle de l’immigration et une lutte franche contre les passeurs, c’est aussi la garantie d’une réduction des trafics d’êtres humains dont la prostitution ou l’esclavage. C’est un outil supplémentaire au service de la lutte contre le trafic de drogue qui sera plus facilement mis en échec aux frontières nationales.